Logo
Menu Button
Plan du site
Introduction
À propos du projet
Contact
Plan du site

La vie sur le Réseau DEW - Histoire de la ligne DEW

Vivre dans des stations comme FOX-MAIN comporte de nouveaux défis pour le personnel du Réseau DEW.

Les non-Inuits vivent, travaillent, mangent et dorment à la station. Des « modules » préfabriqués forment une longue enfilade, comme un train. Par mauvais temps, les gens sortent rarement du « train » .

Les Inuits vivent dans des bâtiments séparés. Plusieurs amènent leur famille avec eux. Ils sont de plus en plus encouragés, parfois forcés, de s’installer de façon plus permanente à Hall Beach, aujourd’hui Sanirajak.

Pour les travailleurs inuits, rester à FOX-MAIN — avec les familles qu’ils ont emmené avec eux — implique une pression pour abandonner les rythmes de leur vie traditionnelle.

Les logements des Inuits

Pour les travailleurs inuits, séjourner à FOX-MAIN — avec leurs familles qui sont venues avec eux — signifie renoncer aux rythmes de leur vie traditionnelle.

Une femme est debout devant une maison modeste ; deux enfants se tiennent l’un devant l’autre ; l’aînée pose ses bras sur les épaules du plus jeune.Elva Pigalak avec ses enfants Edna et Harry devant un logement inuit, CAM-MAIN ou PIN-3/PIN-4, vers 1960. Photo avec l’aimable autorisation d’Edna Elias

Bien que la plupart des Inuits qui ont travaillé au Réseau DEW soient décédés, leurs enfants se souviennent de cette époque d’immenses bouleversements.

Veuillez noter que certaines des histoires de cette section traitent de sujets difficiles.

Grandir près du Réseau DEW

Une génération d’enfants inuits grandit dans le contexte de l’exploitation du Réseau DEW.

L’Impact de l’alcool

Edna Elias raconte comment elle a vu des Inuits et des « DEW Liners » boire de l’alcool et comment cela l’a affectée, elle et d’autres enfants.


Les Qimmiit (chiens de traîneau)

Les Qimmiit font partie de la vie des bandes inuites. Les familles voyagent, chassent et cherchent de la nourriture au fil des saisons, grâce à leurs chiens et à leurs qamutiit (traîneaux).

Les loisirs et le plein air

Quand le temps le permet, sortir est une distraction qui compense pour la monotonie de regarder fixement un écran radar.

Deux hommes sont assis près d’un plan d’eau et entourés de matériel de pêche. Deux poisons capturés reposent sur une boîte en carton.La pêche et la chasse soulagent l’ennui et fournissent des denrées fraîches. Photo avec l’aimable autorisation de Martin Allinson.

L’Arctique était et est toujours riche d’une vie abondante. Certains DEW Liners vont à la pêche et à la chasse avec leurs collègues inuits expérimentés. D’autres se découvrent une passion pour la photographie.

Les travailleurs, Inuits ou non, dépendent les uns des autres dans des situations de vie ou de mort. Les ours polaires se promènent souvent sur le terrain de la station, à la recherche de nourriture accessible.

Seuls les Inuits sont autorisés à utiliser des fusils.

Les motoneiges

Bien que pratiques pour les excursions, les motoneiges ont besoin d’entretien et de carburant. Cela force les Inuits à adopter un système de salaires et à renoncer à leurs qimmiit, (chiens de traîneau).

Vivre et travailler ensemble

Peter Ledevag parle de ses expériences avec les Inuits.


La photographie

Pendant leur séjour dans le Nord, de nombreux DEW Liners se découvrent une passion pour la photographie.

Les sports

Le beau temps permet de pratiquer des sports de plein air.

Les quartiers personnels

De longues heures à regarder fixement un écran. Des quarts de travail impliquant un travail dangereux à l’extérieur. Les moments libres n’ont jamais été si appréciés.

Un homme en manches de chemise se repose sur un lit de camp simple avec une couverture à carreaux bruns. En arrière-plan, une pile de livres sur une commode verte.Les logements sont simples, mais c’est souvent le seul endroit offrant de l’intimité. Brian Spratt se repose au « BOPSR Club ». Photo avec l’aimable autorisation de Brian Jeffrey.

Certains DEW Liners se partagent les dortoirs. D’autres ont une chambre privée dans le « train ».

Ils essaient de s’approprier leurs quartiers simples et dépouillés.

L’environnement nordique pouvait rendre le sommeil difficile. En hiver, la lumière du jour est presque absente. Au milieu de l’été, c’est le contraire.

La santé mentale

La santé mentale est un problème pour plusieurs. Marty Atherton décrit comment certains DEW Liners sont devenus « farouches ».


La lecture

La lecture est une façon de passer le temps. Les romans de science-fiction et fantastiques sont très recherchés.

Le pain quotidien

Une station fonctionne si on y mange bien. Les repas apportent du réconfort et un changement de rythme.

Trois hommes font la queue à un comptoir en attente de la nourriture ; un cuisinier vêtu de blanc les sert. Des ustensiles de cuisine sont suspendus au-dessus du comptoir.Les cuisines du Réseau DEW sont bien approvisionnées et leurs chefs sont respectés. Le chef John Sherwood (à droite) sert des travailleurs à LIZ-3. Photo avec l’aimable autorisation de Gord McCann.

Le poste de cuisinier est vital pour le bon moral d’une station. Certains chefs sont attirés vers le Nord avec la promesse d’un excellent salaire.

Les communautés inuites partagent souvent les produits de la chasse avec les autres. « Les aliments traditionnels » (obtenus dans la nature) sont nutritifs et durables. Le partage communautaire de la nourriture est encore une pratique importante aujourd’hui.

Prendre du poids

Plusieurs DEW Liners prennent du poids pendant leur service dans le Nord, car on y fait peu d’exercice et la nourriture est abondante.

Les aliments traditionnels

Deborah Irqittuq parle de l’importance de la nourriture traditionnelle.


Les loisirs à l’intérieur

À une époque où les technologies de communication commencent tout juste à se développer, le divertissement en intérieur est simple.

Des hommes en tenue décontractée sont assis dans une salle de loisirs, les lumières sont tamisées, les rayons de la projection d’un film émanent de derrière leurs têtes.Soirée cinéma à une station du Réseau DEW. Brochure informative Manning the DEW Line.

Dans leurs modules de vie, les DEW Liners peuvent jouer au billard et aux fléchettes, ainsi qu’aux cartes et aux jeux de société. Tout cela requiert coopération et camaraderie.

Les films vont d’une station à l’autre. Aucun film n’est trop vieux ou trop mauvais pour être visionné.

Le courrier est souvent le seul moyen de communiquer avec ses proches à la maison.

Moscow Molly

La radio est une distraction pour le personnel, mais la propagande démoralisante se présente sous des formes intéressantes, comme les émissions de « Moscow Molly ».

L’alcool

La consommation d’alcool soulage l’ennui — pendant un certain temps. Les DEW Liners ont des rations d’alcool strictes, mais cela les empêche rarement de fêter.

Les jeux

Les jeux de cartes et de société passent le temps, mais il faut que suffisamment de joueurs soient intéressés.

La bibliothèque

La bibliothèque de la station est une source de lecture.

Le chef de station

Le chef de station est responsable du bon fonctionnement de FOX-MAIN.

Un homme portant des lunettes écrit à un bureau ; derrière lui, il y a plusieurs classeurs sur une étagère.Le bureau du chef de station est souvent plein de listes, de formulaires, de classeurs et de cartes. Le chef de station, Stan Doucette, s’occupe de l’administration à FOX-MAIN. Photo avec l’aimable autorisation de Jim Hatton.

Une de ses principales fonctions est d’assurer le flux constant de matériaux dont les équipes ont besoin pour faire leur travail.

La météo, surtout les températures sous zéro, le brouillard et les conditions de voile blanc, peuvent rendre les horaires obsolètes.

Partir en congé

Le chef de station coordonne les congés pour les voyages vers le Sud. Paul Kelley parle d’aller chez lui.


Le chef de station aujourd’hui

La Nasittuq Corporation, dirigée par des Inuits, exploite maintenant le Système d’alerte du Nord à l’ancienne station FOX-MAIN. Le chef de station, Mark McLaren, parle de son travail aujourd’hui.


Les soins médicaux

Vivre dans l’Arctique signifie généralement être loin de l’aide médicale. Certaines stations, comme FOX-MAIN, ont un médecin et il y a un dispensaire à Hall Beach, montré ici en 1960.

Les bilans de santé

Nauyopee et sa famille vivent dans un village près d’une station du Réseau DEW. Il se lie d’amitié avec le DEW Liner Ian Todd, qu’on voit ici en train de faire un examen de santé.

Les Inuits et leurs familles sur le Réseau DEW

Les Inuits débrouillards voient le gaspillage de l’exploitation du Réseau DEW comme une opportunité.

Les Inuits fouillent le dépotoir de la station à la recherche de matériaux pour construire des cabanes et fabriquer des traîneaux. Ils y trouvent également de la nourriture utilisable, tout comme leurs essentiels qimmiit (chiens de traîneau). Cela mène à un conflit, car la GRC fait feu sur des chiens en liberté dans les dépotoirs.

Eugene Ipkamak raconte l’impact de l’abattage de ses qimmiit (chiens de traîneau) sur sa vie. Cliquer ici pour voir la vidéo.

Les conditions météorologiques extrêmes

Dans l’Arctique, la météo est un facteur constant de presque toutes les décisions et activités. Par temps agité (et c’est souvent le cas), les avions ne peuvent pas atterrir ou décoller. Cela retarde les recrues et d’autres sont coincés. L’approvisionnement est retardé. Le courrier n’arrive pas.

Malgré cela, les hommes doivent s’assurer que leurs instruments sont pleinement fonctionnels et qu’il y a assez de combustible, essentiel pour les alimenter et chauffer les installations.

Les vêtements traditionnels et les moyens de rester au chaud des Inuits sont très efficaces. Des non-Inuits l’apprennent et adoptent parfois les solutions des Inuits pour les temps froids.

Diefenbunker LogoDigital Museums Canada Logo
IntroFOX-MAINAbout the ProjectCreditsContact Us
© 2025 Diefenbunker: Canada’s Cold War Museum. All Rights Reserved.